Emmanuelle Giulliani
La Croix
« (…) Pour éviter tout glissement vers un malsain ciné-réalité, les deux cinéastes ont recrée le décor de la cellule (ces fameux 9m²), demandant aux « personnages » de jouer leur propre histoire, à partir du réel mais en le déplaçant. (…) Par ces « tranches de vie », le film nous fait toucher du doigt les ambiguïtés de la condition carcérale. La promiscuité étouffante mais aussi l’angoisse de la solitude face à l’espace confiné, la dilatation vertigineuse du temps, la solidarité, l’échange, l’amitié … et, soudain, l’incompréhension et la violence. »