Ariane Allard
La Provence
« (…) Interprètes et filmeurs de leur propre vie, les dix hommes qui se succèdent ou partagent les plans sont à la fois dans le contrôle de leur propre image et dans la révélation. (…)
On saisit comme jamais les mouvements de leur corps – une pièce si petite pour deux – et ce que cela dit, aussi, sur la notion même d’intimité. Et on lâche prise, finalement, par rapport à ce jeu troublant entre le réel et la fiction. Parce que les personnages sont remarquables d’intensité et de présence. Parce que dispositif évite, simplement, élégamment, les pièges du spectacle. »