Frédéric Strauss
Télérama
« (…) On aborde tout à coup la prison par l’intime : de la taille d’une cellule à la musique qu’écoutent ceux qui l’occupent, de l’ennui à la violence, tout est ressenti, et très intérieur. Le film nous amène à partager une expérience qui se joue dans les corps, dans la tête, qu’il s’agisse de parler de la justice entre détenus (chacun en a son idée à lui, obsédante), ou d’évoquer le désir, les fantasmes qui sont tus, qu’on garde pour soi, 9m² pour deux montre la fragilité et la force d’hommes qui semblent à chaque moment, et sans dramatisation, en grand danger d’être détruits et qui résistent : à la présence d’un co-détenu ou au sentiment de vide, à la dépression ou aux tensions. Très impressionnant. »